Cette politique suscite un profond sentiment de dégoût. Il y a une violence profonde à vouloir ainsi "éduquer". Insupportable. On essaye d'attaquer la liberté de pensée et de conscience elle-même ! Comble de stupidité et de vanité. Une nauséabonde impression de ridicule s'en dégage. Ridicule, car voué à l'échec : on n'impose pas les idées, on ne règne pas sur les coeurs. Nauséabond, car l'idée même est abjecte et ignoble. Un pays où on enseigne des valeurs d'Etat n'est pas un pays libre.
"Intégration", voilà notre nouveau concept de guerre, cuirasse hypocrite de notre intolérance. Voilà ce qu'est devenu l'héritage resplendissant des Lumières ! Ô paradoxe ! Ironie de l'histoire ! Ô laideur des grandes idées, quand elles se recroquevillent et font apparaître leur fond crasseux.
La France ne séduit plus, alors on oblige les gens à faire semblant de l'aimer. Quelle farce puante ! Quelle hypocrisie ! Qu'est donc devenu ce pays ? Quelle faiblesse, quelle misère !
C'était la même chose pour le voile : on n'aime pas l'islam, alors on en interdit les manifestations, les symptômes, sous couvert de prétextes hypocrites, odieux et auxquels personne ne croit, sauf les plus fieffés hypocrites qui parviennent à se duper eux-mêmes à force d'idéologie.
Pourquoi une politique aussi absurde fonctionne ? Quel est le modèle alternatif ? En fait, la question ne se pose même pas. Nul besoin de "modèle alternatif" : car l'idée même de vouloir décider d'une politique à cet égard est abjecte. Il n'y a rien à dire ici. Circulez, messieurs les gendrames, il n'y a rien à voir. Les opinions, les valeurs, les idées, les sentiments des citoyens ne sont pas du ressort de l'Etat. Seuls les actes peuvent faire l'objet d'une loi.
La politique française de l'intégration et la philosophie qui la sous-tend sont vaines et ridicules, car elles s'attaquent à une chose qui n'est pas en leur pouvoir : la liberté de pensée, la conscience, les valeurs.
Cette politique et cette philosophie sont aussi abjectes et ignobles, car elles s'attaquent à une chose sur laquelle elles n'ont aucune droit. Elles prétendent s'immiscer dans ce qu'il y a de plus intime et de plus personnel. Elles visent au fond à modifier nos pensées, nos valeurs, nos idées. Rien n'est plus haïssable.
Les âmes et les coeurs ne sont pas du ressort de la loi.
La liberté de penser est inaliénable - aux deux sens du terme.
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